Bourgogne-Québec va animer Charolles, avec le film documentaire sur la fermeture de l’hôtel-Dieu de Montréal, une institution qui à l’âge de la ville. La réalisatrice franco-québécoise sera présente
Cette thématique intéresse les Montréalais en ce moment
la projection aura lieu à la salle du bailliage
vendredi 24 novembre à 18 h 30 et que l’entrée est gratuite.
Dans le cadre du 375ème anniversaire de la fondation de Montréal et du mois du film documentaire, Bourgogne-Québec présente vendredi 24 novembre à 18h30 salle du Baillage, un film long-métrage documentaire sur la vie et le déclin de l’Hôtel-Dieu de Montréal.
C’est le premier établissement hospitalier fondé en Amérique du Nord, en 1642 par Jeanne Mance, en même temps que la fondation de Montréal.
L’Hôtel-Dieu de Montréal est sur le point de disparaître, pour être remplacé par un nouveau CHUM. Le dernier souffle nous plonge dans un espace clos où la vie, la mort, l’amour et l’amitié se côtoient. Ce film est surtout une histoire de courage et de résilience, celle de ses derniers occupants. Telle une mise en abyme empreinte d’humanité, petits et grands événements des deux dernières années se succèdent tout au long du film. Par la suite, rien ne sera plus jamais pareil.
La réalisatrice Annabel Loyola sera présente, répondra aux questions, et nous livre son analyse : le coeur est un symbole très fort dans le film puisque l’Hôtel-Dieu est pour moi le « coeur » de Montréal. Aussi, l’Hôtel-Dieu est un personnage à part entière dans le film, et son coeur y bat encore. On saisit toutes les dimensions de l’affiche lorsqu’on voit le film. Quant au titre « Le dernier souffle », le déménagement de l’Hôtel-Dieu a eu lieu le 5 novembre 2017. Nous arrivons définitivement à la fin d’un cycle qui a marqué l’histoire des débuts de Montréal.
J’ai souhaité « graver dans la mémoire » les derniers moments d’activité d’un des plus anciens hôpitaux d’Amérique à travers le regard de celles et ceux qui y vivent encore. Deux ans avant sa fermeture, j’ai voulu capter sa mémoire vivante et son âme avant qu’elles ne s’éteignent. Ces lieux, avec ses occupants qui l’investissent et le font vivre, sont au cœur de mon propos.
Le but de ce tournage de près de deux ans est de rappeler qu’il s’agit bien plus que d’un hôpital. Notre histoire est là. C’est notre Panthéon : Jeanne Mance y est inhumée. C’est une fierté patrimoniale, le symbole du rêve à l’origine de la création de Montréal : bien vivre ensemble, le partage et l’entraide.
Ce film est depuis 6 semaines à l’affiche au Québec mais n’est pas diffusé en France. Annabel Loyola vient le présenter à l’occasion d’une courte tournée.
Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.