À 15 h le 1 juillet :
cérémonie militaire pour
le 70e anniversaire du mémorial de la Résistance à Beaubery
Quelques centaines de volontaires qui, au plus fort de l’occupation, ne s’avouèrent pas vaincus.
Ces jeunes héros qui, selon les mots du général de Gaulle, ont triomphé du désespoir et contribué à rendre à la France sa Liberté.
La Résistance en Saône-et-Loire n’a certes jamais atteint la dimension de celle d’autres départements français comme dans l’Isère par exemple, mais son enjeu stratégique n’en fut pas moins important.
A cheval sur la ligne de démarcation jusqu’en 1943, et sur le principal axe de circulation ferroviaire entre Paris et la Méditerrannée, les liaisons allemandes y furent continuellement harcelées dès 1944.
Au printemps de 1943, l’Armée de l’Armistice avait été dissoute. Le S. T. O. (service du travail obligatoire) envoyait de force les jeunes Français travailler pour la « Grande Allemagne ». Persécutions, exécutions, déportations se multipliaient, cependant que la bataille de l’Afrique du Nord était pour tous les patriotes le gage d’une prochaine libération.
Ce fut l’époque de la naissance de nombreux maquis. La Résistance préparait la campagne de Libération et de revanche et prenait sa forme militaire. En Saône-et-Loire, un petit groupe, composé d’éléments du 5 ème Dragons qui tenait autrefois garnison à Mâcon et de quelques hommes de la Résistance, organisa à Beaubery le premier maquis du département.
Du Maquis de Beaubery au Bataillon du Charollais
le site du Maquis de Beaubery- Bataillon du Charollais.
http://www.charolles.info/Le-site-du-Maquis-de-Beaubery-au.html
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